Sam-Ouandja : L’UFDR accusée d’exactions sur la population civile

Sam-Ouandja, 3 septembre 2012 (RJDH) – Certains habitants de la ville de Sam-Ouadja (nord-est)   se plaignent des exactions que commettent quelques éléments incontrôlés du groupe armé de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) dans la région.

« C’est un Etat dans un Etat. La population civile a du mal à vaquer librement à ses activités depuis la création de l’UFDR », a témoigné une habitante de la ville  qui à trouvé refuge dans son champ, à environ 20 kilomètres pour éviter ces exactions.

Selon la même source, les chantiers d’extraction de diamant sont monopolisés par des éléments de l’UFDR,  les services administratifs de la ville de Sam-Ouandja comme les eaux et  forêts, la brigade minière et les postes de contrôle ne fonctionnent que sous leur autorité.

Un jeune artisan minier a fait savoir que depuis plusieurs mois, les diamants sont achetés par des l’UFDR, à des prix  dérisoires  imposés par eux. « Nous sommes victimes de menaces de ces hommes tous les jours et ne pouvons plus travailler librement »,  a-t-il témoigné.

Deux femmes soupçonnées de sorcellerie ont trouvé la mort les 28 et 30 mai à Sam-Ouandja  après avoir été battues par des éléments de l’UFDR et deux autres femmes ont subi les mêmes traitements, mais ont  survécu.  

Le RJDH n’a pas pu joint le haut commandement de l’UFDR pour  avoir sa version des faits.

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