Damara : L’attaque du 15 septembre empêche la reprise des activités académiques

Damara, 23 octobre 2012 (RJDH) – Les activités académiques n’ont pas repris dans la ville de Damara, depuis la rentrée des classes, le 17 septembre dernier. L’attaque de la ville, le 15 septembre dernier, par la bande dissidente de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) est la principale cause. Le constat est fait ce 23 octobre par le RJDH.

Le constat révèle que les portes des classes restent fermées, un mois après la reprise des cours sur l’ensemble du territoire national. Les concessions des différents établissements scolaires ne sont pas encore nettoyées et aucun indice ne confirme la rentrée des classes à Damara. Certains enseignants et élèves ont quitté la ville, à la suite des évènements, d’autres enseignants qui ont été affectés dans cette ville, n’ont pas également repris leur poste.

Les raisons évoquées est l’insécurité qui règne dans la ville. « Je suis venu m’inscrire à Bangui, car ce qui s’est passé montre que la ville de Damara n’est plus une ville sûre. Les gens qui ont attaqué la ville était venus pied, autrement dit, la ville reste vulnérable », a témoigné un élève ressortissant de Damara, qui s’est inscrit au Lycée Barthélemy Boganda de Bangui.

L’attaque du samedi 15 septembre a fait 4 morts d’après les bilans définitifs. Les assaillants ont également emporté l’ambiance de l’hôpital de la ville, l’unique véhicule du détachement de l’armée et celui d’un particulier.

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